Boris Becker Révèle que des Dettes de Poker en Prison ont Menacé sa Vie

Accueil » Boris Becker Révèle que des Dettes de Poker en Prison ont Menacé sa Vie

En 2022, l’ancien tennisman Boris Becker a affirmé que des dettes de poker contractées en prison au Royaume-Uni avaient mis sa vie en danger. Becker, condamné à 30 mois de prison pour ne pas avoir remis ses avoirs lors de sa déclaration de faillite en 2017, raconte son expérience dans un nouveau livre.

Pendant son incarcération, Becker a joué au poker avec d’autres détenus et s’est endetté auprès de criminels roumains. Il a expliqué lors d’un entretien avec le média allemand Suddeutsche Zeitung : « J’avais joué au poker professionnellement après ma carrière de tennis, donc je me disais : ‘Qu’est-ce qui pourrait mal tourner ?’ Mais je me suis retrouvé face à de vrais criminels qui sont venus dans ma cellule pour me menacer si je ne payais pas. »

Heureusement, il a pu éviter des conséquences graves en contactant un ami qui a envoyé de l’argent pour solder sa dette de 500 livres sterling (677 dollars). Becker reconnaît que c’était une erreur de participer à ces jeux, mais il admet que sa passion pour le poker l’a poussé à céder à la tentation.

Malgré une carrière lucrative, Becker a dû faire face à des dettes croissantes au fil des années. Après sa carrière de tennis, où il a gagné plus de 25 millions de dollars, et des accords de sponsoring juteux, il est devenu ambassadeur de PokerStars de 2007 à 2014, puis a collaboré avec GG Poker en 2020. Pourtant, un train de vie extravagant et de mauvaises décisions financières ont épuisé ses ressources. Il affirme aussi avoir perdu beaucoup d’argent en jouant.

En 2002, Becker avait déjà été condamné pour évasion fiscale en Allemagne, mais il n’avait écopé que d’une amende. En 2017, il a été déclaré en faillite après avoir échoué à payer des dettes de plus de 50 millions de livres sterling (67 millions de dollars).

Dans son livre intitulé « Inside », Becker espère récupérer une partie de l’argent perdu. Il examine non seulement ses dettes de poker, mais aussi l’impact psychologique de l’incarcération : « La prison ronge votre âme et embrouille votre esprit », confie-t-il, ajoutant qu’il ne pourra jamais oublier totalement cette période.

Par ailleurs, Neymar, la star du football brésilien, a récemment perdu l’occasion de décrocher un titre majeur de poker. Lors de la table finale d’un événement high-roller au World Championship of Online Poker (WCOOP), Neymar s’est classé dernier, gagnant 26 111 dollars d’un buy-in de 10 000 dollars. Il a participé tout en informant son club, Santos, de son indisponibilité pour le prochain match en raison d’un terrain synthétique.

Santos, qui lutte pour éviter la relégation et se trouve actuellement à la 16e place après 21 matchs, pourrait ressentir cette absence. Comme Becker, Neymar est ambassadeur de PokerStars et pourrait intensifier sa participation aux tournois de poker à mesure que sa carrière de footballeur touche à sa fin. A l’âge de 33 ans, Neymar espère ne pas suivre les traces de Becker et éviter les déboires judiciaires. Estimé à 350 millions de dollars, il pourrait hériter de plus d’un milliard de dollars après qu’un homme d’affaires brésilien l’a désigné comme son unique héritier, bien qu’ils ne se soient jamais rencontrés. Toutefois, les lois brésiliennes stipulent que 50 % doivent être transmis à la famille, laissant planer un doute sur la réception effective de cet héritage par Neymar.

Becker et Neymar illustrent deux parcours fascinants où le sport et le poker s’entremêlent, rappelant les risques et les défis que ces mondes peuvent poser, tant sur le plan financier que personnel. Becker, avec son expérience difficile, pourrait servir de mise en garde pour Neymar et d’autres athlètes tentés par les jeux d’argent et les investissements imprudents. Alors que Neymar continue de naviguer entre le football et le poker, la prudence et une gestion financière avisée s’imposent pour éviter les pièges qui ont englouti Becker.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *